Qui est Edward Hopper ?
Le peintre du réalisme connu pour son mélancolisme hitchcokien peint des scènes de vie quotidienne américaine ou l'émotion est parfois imperceptible. Il est le symbole de l'american way of life. Offrant à ses représentations de la vie quotidienne une atmosphère mystique, Edward Hopper parvient à sublimer les sujets les plus anodins.
Découvrons cet artiste hors du commun au travers de 5 faits qui ont marqué sa carrière.
1. Hooper était voué à une carrière d'illustrateur
Né le 22 juillet 1882 à Nyack dans l’État de New York, Edward Hopper commence des études d’art en 1899, puis poursuit au New York Institute of Art and Design. Hopper se prédestinait à travailler dans une agence de publicité comme illustrateur pour les couvertures de magazines spécialisés. En réalité, le peintre déteste ce métier, qu'il va devoir conserver durant de nombreuses années, jusqu'à ce que ses œuvres soient connues.
Il vend sa première peinture à l’âge de 31 ans et suite à la vente de six de ses aquarelles au Brooklyn Museum en 1923, il arrêtera l’illustration pour se consacrer pleinement à la peinture.
C'est à l'âge de 43 ans qu'il commencera à vivre de sa passion.
2. Hitchcock s’est inspiré d'Edward Hopper pour Psychose
C’est la toile House by the Railroad en 1925 (actuellement conservée au MoMA de New York), qui inspira au réalisateur britannique Alfred Hitchcock la fameuse maison hantée de son film Psychose, en 1960. L'œuvre House by the Railroad est le portrait d’une maison.
Ce tableau célèbre dénote par le sentiment de solitude qui en émane. Hopper insistait sur le fait que ses toiles ne dégageaient aucune expression et qu'elles n’étaient que factuelles. Il se refusait à y entreprendre une quelconque analyse.
3. Edward Hopper et Paris : une histoire de sentiments
« Si vous pouviez le dire avec des mots, il n’y aurait aucune raison de le peindre. »
Le jeune artiste tombe amoureux de la capitale française après y avoir passé l'automne 1906. C'est à Paris qu'il adoptera dans un premier temps le style impressionniste, et étudiera de près les œuvres de Camille Pissarro, Auguste Renoir et Alfred Sisley. Ainsi, il s'inspirera de Degas à qui il empruntera les cadrages et les angles de vue ou encore d'Albert Marquet à qui il empruntera la densité des volumes. L’artiste retourne à Paris en 1909 et 1910, et gardera toujours une grande affection pour cette ville, tout en abandonnant peu à peu l’impressionnisme.
4. De l'impressionniste au
réalisme : son aversion pour l'art abstrait
Dans les années 50, Edward Hopper rejoint les artistes du réalisme américain pour dénoncer l'art abstrait, alors très prisé par les collectionneurs et musées. À cette époque, les artistes d'art abstrait fleurissent et cet art avant-gardiste voit naître de grands peintres comme l'artiste Français Serge Poliakoff.
Hopper est en décalage avec son époque par ses œuvres réalistes qui incarnent davantage l'art du XIX siècle.
"Je suis hanté par les intérieurs citadins sans trop savoir pourquoi… »
Gravures, aquarelles, affiches, estampes : l’artiste s’essaye à de nombreuses techniques. Il aime représenter des scènes banales de la vie quotidienne, des paysages ruraux et urbains qui illustrent la vie américaine.
5. Edward Hopper Nighthawks :
Edward Hopper Nighthawks ou "Oiseaux de nuit" est aujourd’hui l’œuvre la plus célèbre d’Edward Hopper et certainement la plus connue du XXᵉ siècle.
Si quatre personnages sont identifiables sur ce tableau, c'est bien cette femme à la chevelure rousse qui attire l'attention. Il s'agit de Joséphine Hopper, la femme du peintre, reconnaissable par sa crinière de feu. Une atmosphère tendue émane de ce tableau, qui fait penser à une scène projetée sur un écran de cinéma. L'homme à côté lui effleure la main et l'on en vient alors à se questionner sur la nature de leur relation. Observons le nez crochu de cet homme et son allure voutée qui ne sont pas sans rappeler le titre de l'œuvre « oiseau de nuit ». Jo tient également un objet dans sa main qui pourrait s'apparenter à une liasse de billets. S'agit-il d'une rencontre inopinée ou d'un amant de longue date ?
Même si la reconnaissance de cette œuvre n'est pas immédiate, elle fera partie des peintures les plus représentatives de l'art réaliste américain, témoignage d'une scène aux allures dramatiques et figées dans un contexte d'après-guerre. Hopper dénonce l'individualisme des grandes villes et répond au travers de son œuvre à l'atmosphère dramatique qui règne après les bombardements de Pearl Harbor.
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