Qui est Patrick Cornée ?

En tant qu’artiste, je souhaite créer de mes propres mains et avec mon esprit quelque chose qui n’a jamais été vu. Je veux créer quelque chose de beau, d’élégant, de moderne et de luxueux.
Ma peinture reflète ma sensibilité. Mes tableaux inspirés de la vie symbolisent la féminité, la mode, la fête, la musique et l'amour. Ce sont des sources inépuisables pour moi.
Le style que j’ai développé est un peu pop, pleins de couleurs, de sentiments, de gaité et d’insouciance. Le message que je désire faire passer à travers mes tableaux est que la vie est riche en beauté, en amour et qu’il est bon d’être insouciant, joyeux et plein d’humour.

Dans cette série d’œuvres, la forme et l'émotion s'épousent pour faire jaillir une composition où la spontanéité et l'authenticité se côtoient.
Des personnages élégants et longilignes se font tantôt discrets, tantôt plus contrastants. Ceux-ci n'envahissent pas la scène, mais se fondent avec elle.

Il est important pour moi d’aborder la toile sans idées préconçues et de m’ouvrir à toutes formes d’expression.
Pour créer un rendu équilibré dans mes tableaux, j’utilise des textures et des couleurs sobres et harmonieuses.
Plusieurs étapes sont nécessaires.
Tout d’abord, je dresse sur ma toile un fond abstrait au couteau avec plusieurs couleurs pour créer une ambiance.
Je dessine ensuite les formes principales au fusain.
Vient alors l’étape principale : je peins. Je commence à l’acrylique et finis à l’huile pour remplir la robe de mes danseuses puis leurs corps. Quelques fois, je colle des papiers imprimés avec les motifs qui m’intéressent et je repeins par-dessus. Je peux aussi utiliser des bombes aérosols et faire quelques gravures.
C’est ensuite que le vrai travail commence. Je cherche à créer une certaine ambiance et magie avec un jeu de clair obscur en utilisant de la peinture blanche. Je sculpte les formes dans mon tableau pour faire ressortir les personnages, couleurs et je supprime certaines parties. Il m’arrive aussi d’ajouter des paillettes et dorures pour le côté festif. Cette étape représente une vingtaine d’heures de travail.

A sept ans, je n’étais bon que dans une seule discipline à l’école : le dessin.
Je me souviens encore de mon professeur de dessin me dire que j’avais une prédisposition pour l’art. Seulement, mes parents ne s’en étaient pas aperçus.
De père militaire de métier, j’ai intégré la marine à 16 ans et ce pendant 6 ans.
Sachant que je n’étais pas fait pour ce métier, j’ai alors quitté ce secteur pour un petit travail.
Je me suis aussi essayé à la musique pendant 3 ans. Mais l’absence d’oreille musicale et le solfège m’ont poussé à abandonner. 

C’est seulement à 25 ans que mon goût pour le dessin et la peinture ressurgit en moi, sans savoir pourquoi ni comment. Je dessinais des portraits d’enfants et de mes collègues de travail avant de m’inscrire aux beaux arts de Toulon. En parallèle, je prenais des cours avec un artiste peintre que j’appréciais.
C’est à force de travail journalier que j’ai ensuite trouvé mon style et exposé mon travail dans des galeries à travers le monde.