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Carré d'artistes - Le blog
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La minute art

5 oeuvres célèbres de street art

- 10/03/2017
street art les oeuvres célèbres en image

Qu'est-ce que le Street art ? 

L'art urbain ou le street art est un mouvement artistique et un mode et un mode d'expression artistique, qui s'affirme ou se revendique ainsi à partir de la fin du XXe siècle. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans l'espace public, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage et le collage, la réclame ou les installations comme par exemple le tricot urbain. Il ne doit pas être confondu avec l'art dans la ville, l'espace urbain ou public (en anglais public art), et tous les projets initiés par des institutions publiques, comme le furent le Federal Art Project américain des années 1930 ou les expériences menées en France à partir des années 1960 et 1970.
 

La naissance du street art : deux théories 

Le street art est  né aux États-Unis  vers le fin des années 60. Cornbread, considéré comme LE pionnier du mouvement Graff, signe tous les murs de Philadelphie par amour pour une femme. La presse locale le repère ainsi et lui demande de lancer un défi : poser son nom dans des endroits les plus impossibles qui soient. C'est grâce à la médiatisation du défi que le mouvement artistique commence à prendre de l'ampleur, il existe par la suite de nombreux street artistes. Dans les rames de métro new-yorkais, les premiers graffitis voient le jour durant cette période. La deuxième théorie consiste à dire que le street art à des origines plus lointaine : dans la Vallée des rois d'Egypte, dans l'Agora d'Athènes et même sur le site de Pompéi car des illustrations ont été retrouvées sur des pierres.  

Le but était avant toute chose de pouvoir transmettre des messages d'ordre religieux, politiques ou encore personnels. C'est un véritable moyen d'expression qui vient alors de naitre pour faire passer des informations, faire réagir et surtout réfléchir aux mentalités sur l'espace qui nous entoure. 

 

1. Jef Aerosol, Chuuuttt !!!

 

Jef Aerosol, Chuuuttt en image

 

L’autoportrait de Jef Aérosol jouxte l’IRCAM, le Centre Pompidou et l’église Saint-Merri. Il surplombe la fontaine Stravinsky entrant en conflit avec les machines de Jean Tinguely et les Nanas de Niki de Saint-Phalle. Ce gigantesque pochoir de 350 m2 inauguré en juin 2012 devait être détruit début 2014 pour cause de ravalement du mur. Mars 2016, non seulement le pochoir est toujours là, mais il s’insère dans le paysage urbain et devient une œuvre quasi patrimoniale.
 

2. Thoma Vuille, M. Chat

 

2. Thoma Vuille, M. Chat en image



Thoma Vuille est un peintre d'art urbain franco-suisse né le 16 juillet 19771 à Boudry, dans le canton de Neuchâtel. Il est le créateur de la série graphique des M. CHAT, personnage félin souriant créé dans les rues d'Orléans dans une démarche alliant optimisme, transgression et culture de proximité.
Thoma Vuille commence la peinture de rue à l'acrylique à 15 ans, en mémoire de son grand-père, peintre en bâtiment2. Après un bac professionnel en génie civil3, il est élève à l'Institut d'arts visuels d'Orléans de 1995 à 20012. Il se fait connaître comme auteur de la série M. CHAT, créations graphiques représentant un chat jaune orangé arborant un large sourire, généralement réalisé à la peinture acrylique sur des murs. L'idée lui vient en 1997 au cours d'un atelier dans une école orléanaise durant lequel une petite fille réalise un dessin de chat qui inspire l'artiste. Celui-ci entreprend alors de peindre son chat sur les murs de la ville d'Orléans, de préférence au niveau des toits, avec pour seul objectif de « mettre de l’humain et de l’amour dans la ville : Orléans était une ville plutôt grise et on avait besoin d’un peu de Soleil partout »4. Il entend ainsi véhiculer l'optimisme de cet animal au large sourire. Il signe ses œuvres d'un mystérieux « M. CHAT », pour « savoir si un dessin peut vivre sans créateur »5. Il laisse ainsi croire que derrière ces graffitis se cache un collectif d'artistes6. Thoma Vuille entame alors une carrière internationale.
 

3. Banksy, La Petite Fille au ballon

banksy et la petite fille au ballon
 

Ce fameux pochoir représente une petite fille en noir et blanc qui voit son ballon de baudruche en forme de cœur rouge s'envoler loin d'elle. ... Dans ce cadre, la fillette était voilée et toujours accompagnée de son ballon rouge en cœur, symbole de soutien et d'espoir pour la Syrie.
 

4. JR, Inside Out Project

jr et inside out project
 

Street artist français, JR pare les murs du monde entier de ses immenses portraits d’anonymes en noir et blanc. Initié en 2011, son projet Inside Out a vu le jour grâce au prix américain TED que l’artiste a reçu pour « changer le monde ».
 

5. iHeart, Nobody likes me

nobody likes me iheart street art

Symbole d’une société hyper-connectée, l’œuvre de l’artiste canadien iHeart nous ramène à la quête d’une e-réputation très actuelle. Ou comment un enfant en pleurs, smartphone en main, 
 

LES PRÉMICES NEW-YORKAIS

C’est dans les métros de New-York que le Street Art voit le jour, à l’aube des années 70. L’aventure démarre par de simples tags (signatures) sur les wagons, avant de prendre des proportions colossales. En quelques années, les moyens de transports publics sont recouverts de graffitis aux formes et aux couleurs les plus variées. Rapidement, les street artistes améliorent leur technique et n’ont de cesse de s’exprimer sur des supports toujours plus grands.

En 1980 une loi est établie pour sanctionner les gaffeurs. Les plus courageux iront alors peindre dans les arrondissements défavorisés New-Yorkais, plutôt que dans la ville elle-même. C’est de cette façon que l’art du graffiti s’étend aux autres grandes villes américaines comme Chicago, Los Angeles ou encore Washington, avec le même esprit en tête : la liberté d’expression.

 

L'ARRIVÉE EN EUROPE

Le street art fait son apparition dans les années 80 avec des artistes comme Bando, Blitz, ou Lokiss. A cette époque les diverses formes de l’art du graffiti et du pochoir sont considérées comme destructrices de la propriété d’autrui. Les auteurs sont passibles d’amandes voire sujets à emprisonnement.
Pourtant le street art « new-yorkais » va définitivement trouver sa place à Paris et s’afficher dans des lieux privilégiés comme les quais de Seine, les palissades du Louvre ou le Centre Georges Pompidou. La dimension clandestine éveille l’intérêt de nombreux street artistes qui s’adonnent à la pratique. Les couleurs et les sujets se font de plus en plus déjantés et le panel de techniques s’étoffe.

 


 

LE GRAFFITI

A son origine, le mot italien ‘’graffiti’’ signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre, avant de désigner plus tard des signatures apposées sur les murs. Les premiers tagueurs populaires comme Futura ou Phase 2 vont styliser à l’extrême leurs signatures. Phase 2 est ainsi le premier à dessiner le contour des lettres de son nom et à remplir chacune d’elles avec de la couleur. On pourrait penser que cela est un détail, mais sa démarche va pourtant créer une révolution dans la calligraphie : la qualité graphique dépasse le besoin de lisibilité.
 


 

 

LE POCHOIR

Le pochoir est un moyen très efficace de street art pour reproduire des dessins ou des messages. L’artiste découpe une forme dans un matériau rigide comme du carton ou du plastique et utilise ensuite le plus souvent la peinture en  bombe pour remplir la découpe.
Les artistes comme Blek ou MissTic voulant se différencier des tags New-yorkais vont s’illustrer dans cette pratique. La rapidité d’exécution étant primordiale chez les artistes de rue, l’art du pochoir offre l'avantage de décupler de nombreuses fois le même motif dans un  temps record.

 

LE COLLAGE

Dans cette branche du street art, la matière utilisée devient autocollante. La technique présente l’avantage de moins endommager la surface utilisée que les pochoirs ou les graffitis. Le collage ne nécessite pas de matériel particulier et l’œuvre restera pourtant collée des mois, voire des années.
 


 

DE LA RUE AUX MUSÉES

Né dans les recoins obscurs des villes, étiquetées de pratique illégale et marginale, l’art de rue a pourtant su gagner ses lettres de noblesses et une légitimité inédite. Depuis une dizaine d’années, le Street Art  explose et s’expose. Le Grand Palais et la Fondation Cartier à Paris, la Tate Modern à Londres ou encore le MOCA à Los Angeles : les plus grands lieux culturels s’arrachent les œuvres d'art des artistes urbains. Parmi les grands noms du Street Art actuel, Shepard Fairey, Banksy et le français JR constituent le top trois des artistes les plus rémunérés.

Face à cette intégration, les avis se divisent. Si certains y voient une reconnaissance méritée, d’autres déplorent le signe d’un embourgeoisement et l’égarement de l’aura sulfureuse de cet art. Pourtant, plusieurs passionnés et spécialistes militent pour une meilleure visibilité du street art dans les musées. Le Président Fondateur de l'association Artistik Rezo, Nicolas Laugero Lasserre, a ainsi prêté une centaine d’œuvres de sa collection pour donner naissance à Art42 à Paris, le premier musée de Street Art en France. Pour ce passionné : « L'essence du Street art, ce sont des murs militants, mais en parallèle il y a un travail d'atelier. Il y a une cohérence des deux. »

 

GRAFFMATT : RÉVÉLATION STREET ART CHEZ CARRÉ D’ARTISTES…

Sa passion pour la peinture s’est révélée au travers de celle qu’il voue au Street Art et à la culture Hip-Hop. Au moyen de peinture acrylique, de feutres Posca, de bombes et de brosses, Graffmatt décompose les images pour les réassembler selon sa propre interprétation. Grand adepte du support cartonné, l'artiste Graffmatt aime la flexibilité de son format – qu’il peut adapter au gré de ses envies – autant que les inscriptions qui y sont estampillées – base graphique à la composition de ses fonds. Figuratives et expressives, ses œuvres sont exé…

Voici d'autres artistes célèbres des arts urbains : 
- Blek le rat 
-  Jérôme mesnager
 

Unique art for...

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