Joan Miró, le catalan international

Au début inspiré par les arts fauvistes, cubistes ou encore expresionnistes, Miro rencontre donc André Breton et les artistes surréalistes à Paris en 1920 et son œuvre se fait plus onirique. Il adhère au mouvement surréaliste, en signe le manifeste et veut libérer le potentiel créatif de l’inconscient. C’est donc naturemment qu’il participe à la première exposition surréaliste en 1925.
Voulant créer quelque chose en toute liberté, Miro désire « tuer » et « assassiner » les codes classiques et mène un combat personnel vers la libération.
Son tableau La Ferme, notamment, met en avant des thèmes surréalistes et est une des toiles les plus connues de l’époque.

Le surréaliste Catalan est un touche-à-tout. S’il est surtout connu pour sa peinture surréaliste, il est aussi sculpteur, graveur ou collagiste. Son œuvre explore les voies de la création dans le but d’inventer un nouveau langage, mi-abstrait mi-figuratif. Entre onirisme et empirisme, son esprit curieux veut créer quelque chose de neuf, loin du conservatisme. Il expliquera notamment à propos de la gravure :

« La gravure est pour moi un moyen d’expression majeur. Elle a été un moyen de libération, d’élargissement, de découverte. Même si, au début, j’ai été prisonnier de ses contraintes, de sa « cuisine », des outils et des recettes trop dépendantes de la tradition. Il fallait y résister, les déborder, et alors un immense champ de possibilités s’offrait au regard et à la main… »

Joan Miro a la volonté de maîtriser toutes les techniques artistiques pour mieux se les approprier et les renouveler. Il incorpore des collages, différentes textures ou des taches de couleur à ses lithographies pour repousser les limites des techniques traditionnelles.

Pour satisfaire son plaisir de la découverte, il expérimente tous les supports possibles, tels du papier journal, du tissu, des couvertures de livres… Il rencontre Adrien Maeght en 1946 et c’est à ses côtés qu’il part à la recherche d’une liberté technique absolue et qu’il découvre de nouvelles possibilités.

Prolifique, Miro a créé 2 000 peintures, 5 000 dessins et collages, 500 sculptures et 400 céramiques. Une de ses plus grandes œuvres reste le Labyrinthe, un ensemble de sculptures réalisées pour la Fondation Maeght.

 

 

Carré d’artistes propose une sélection d’œuvres contemporaines inspirées du travail de Miro.
Tous les travaux exposés sont uniques et certifiés.
Voici notre sélection : Hommage à Joan Miro

Nous présentons les œuvres de Perrotte, catalan d’origine admiratif de Miro et des couleurs vives qu’il utilisait dans son travail. Les couleurs et les formes de Perrotte dans Zic ou Hic sont inspirées de l’art de Miro, qui aimait le bleu et les lignes. À la frontière de l’abstrait, son œuvre est minimaliste et unique.
Sa volonté d’exprimer un monde inconscient rejoint le projet de Miro, mais aussi celui d’un autre de nos artistes : Rémy Demestre.
Par un univers abstrait et coloré, Rémy Demestre s’inspire de Miro pour développer son langage artistique.

 

 

Phygow de Demestre Rémy 36 x 36 cm



 

Carré d’artistes

Carré d’artistes est une entreprise qui sélectionne des artistes à travers le monde pour les exposer.
Nos curateurs d’art partent à la recherche de nouveaux talents pour proposer des œuvres uniques et originales : toutes sont certifiées et authentifiées.
Dans la volonté de démocratiser l’accès à l’art contemporain, Carré d’artistes s’impose comme le premier réseau de galeries d’art à l’échelle internationale.