Salvador Dali œuvres et biographie
L'enfance de Salvador Dalí
Dali est né le 11 mai à Figueras en Espagne, au nord de la catalogne. Enfant, il est ouvert d'esprit et s'intéresse très vite à l'art.
D'ailleurs, il prend rapidement des cours de dessin et se passionne pour ce loisir.
Une fois le bac en poche, il commence ses études d'art en 1922 à Madrid.
Mais l'étudiant a déjà l'esprit rebelle et il se fait exclure des cours, criant trop fort et avec véhémence que ses professeurs sont incompétents.
C'est également à cette époque qu'il se lie d'amitié avec de futurs artistes en devenir comme Federico García Lorca et Luis Buñuel.
À ce moment, le style de l'artiste n'est pas encore défini.
Salvador Dali semble chercher sa voie et navigue entre différents courants, dont l'impressionnisme.
D'ailleurs, il expose pour la première fois à Barcelone et ses tableaux sont réalistes.
Même si l'artiste n'est pas encore surréaliste, il témoigne d'une belle maitrise de la technique picturale.
>Salvador Dali : une vie fantasque et une peinture surréaliste
Salvador Dali à Paris
La rencontre avec Joan Miró est un véritable tournant. Ce peintre lui conseille de rejoindre Paris, bouillonnante d'arts où de nombreux peintres se retrouvent.
Mais c'est surement Picasso que le jeune artiste admire le plus. Dans la capitale française, c'est le dadaïsme qui a la cote.
Il fait la connaissance avec des poètes et artistes peintres : Breton, Eluard, Ernest et Magritte. C'est officiel : Dali Salvador fait partie des surréalistes.
C'est véritablement en 1929 qu'il trouve son style si particulier, largement influencé par le surréalisme.
Gala, ex-femme de Paul Eluard, et amante de Ernst, tombe sous le charme de Salvador Dali en 1930 et deviendra sa muse.
Elle sera une véritable source d'inspiration dans la peinture de Salvador Dali. Il affirma d'ailleurs : " Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène.
Tableau Dali : la persistance de la mémoire
En 1931, Dalí peint une œuvre majeure de sa vie : "Persistance de la mémoire", également nommée les montres molles.
Mais l'artiste est prolifique et signe de nombreuses autres œuvres qu'il présente lors d'expositions.
Son passage aux États-Unis en 1934 l'aide un peu plus à assoir sa notoriété.
Il repart en Europe, fort de cette nouvelle célébrité : désormais, le peintre est connu mondialement. Il séjourne en Espagne sous Franco et en Italie sous le fascisme.
En 1939, il est exclu du mouvement surréaliste, pour des propos en faveur d'Hitler ou de Franco.
Mais ce n'est pas l'unique raison. En théorisant son processus de création qu'il appelle "Méthode paranoïaque-critique", il contredit la notion d'automatisme chère à Breton.
Ainsi, les œuvres de Dali sont issues d'une pensée qui a été analysée, critiquée et retravaillée par l'artiste lui-même.
On pourrait résumer cette méthode par la prise de conscience de l'association et l'interprétation d'idées délirantes et obsédantes.
Or, pour Breton, la création et l'automatisme sont dénués d'interprétation et l'artiste doit supprimer le contrôle conscient de ses associations.
>Les 5 plus beaux tableaux de Salvador Dali
Tableau Dali : La Persistance de la mémoire, l'œuvre de Dali la plus célèbre ?
Lorsque l'on pense à une œuvre de Dalí, inévitablement, son tableau sur "les montres molles" nous vient à l'esprit. Peint en 1931, le titre de cette œuvre est en fait "la Persistance de la mémoire".
Il est typique du style si particulier du peintre espagnol : le surréalisme.
Sa représentation d'horloges molles qui semblent presque fondre est une vision originale, venant d'une imagination débordante.
Dalí nous laisse entrer dans son univers onirique.
Il y aborde les thèmes du temps et de la mort, peut être influencé par l'idée de la relativité émise par Einstein en 1920.
Ce tableau Dali l'a réalisé à l'âge de 27ans, prouvant toute la maturité de l'artiste très tôt dans sa vie.
L'œuvre exposée au Musée d'Art Moderne de New-York.
Une personnalité à part entière
Dès son plus jeune âge, Dalí est tourmenté par la maladie de sa sœur et aussi la mort de son frère avant sa naissance, qui portait d'ailleurs le nom de Salvador Dalí.
De cette enfance, il n'en sort pas indemne et démontre déjà un goût pour le morbide.
La provocation est également un trait marquant de sa personnalité.
Cela lui vaut d'ailleurs l'exclusion de l'académie des arts de Madrid
Dali était-il atteint de troubles mentaux ? Certains considèrent que oui… En tout cas, ces propos choquent ou étonnent.
Outrances, excentricité, gout immodéré pour l'argent… derrière le géniese cache une personnalité unique, souvent controversée, mais toujours fascinante. Un homme hors du commun qui aime aussi se mettre en avant.
L'humilité ne fait pas vraiment partie de ses traits de caractère ! On peut même dire qu'il était mégalomane.
D'ailleurs, au sujet de l'exposition qui lui est consacrée à Paris en 1979, il affirmait : cela doit être "quelque chose d'énorme, de colossal, une sorte d'apothéose vivante qui fasse comprendre à tous que je suis inimitable !".
Il avait l'habitude de se qualifier de génie que seul Léonard de Vinci pouvait égaler.
Dali Salvador : un artiste touche-à-tout
Dali est immensément connu grâce à ses peintures. Pourtant, l'artiste s'est illustré dans d'autres arts. Sculpture, scénariste, créateurs de costumes : dans quel domaine ne s'est-il pas essayé ?
Il participe à l'écriture de plusieurs films, dont des longs métrages d'Hitchcock.
Il conçoit des costumes de théâtre ou de mode et il ira même jusqu'à travailler sur le design. Il a même travaillé dans la pub, par exemple pour la marque de sucette Chuppa Chups qui lui doit le dessin de son logo !
Cela dit, en dehors de la peinture, c'est dans le domaine de la sculpture que Dali a particulièrement excellé.
Il se plait à transformer ses peintures en sculpture. Il aime rendre concrètes ses pensées.
Il considère que les sculptures immergent davantage le visiteur dans ses idées délirantes et dans son monde fascinant.
En plus de ses œuvres variées, il se passionnait pour les sciences, la psychanalyse et la photo.
Salvador Dalí : dernières années de sa vie
Le succès de Dali ne se dément pas.
Ses tableaux s'arrachent une fortune et l'artiste devient très riche. En 1969, il achète le château de Púbol pour Gala.
Il nourrit également l'idée de construire, dans sa ville natale, un Théâtre-musée Dalí. Celui-ci sera inauguré en 1974.
Le lieu est considéré comme la dernière œuvre magistrale du peintre qui a conçu le musée dans l'idée de placer le visiteur en immersion totale dans son monde imaginaire.
Les œuvres qui y sont exposées retracent parfaitement les chemins artistiques empruntés par Dalí.
Atteint d'Alzheimer quelques années plus tard, il doit affronter le décès de sa femme et muse, Gala.
Il part alors vivre dans son château de Púbol.
Mais un incendie l'oblige à installer ses appartements de son Théâtre-musée. Il y meurt en 1989.
