QU’EST-CE QUE CARRÉ D’ARTISTES A CHANGÉ POUR VOUS, CONCERNANT VOTRE MÉTIER D’ARTISTE ?
Avant de travailler avec Carré d’artistes, j’avais déjà une bonne visibilité car j’exposais dans de nombreuses galeries traditionnelles en France. J’ai d’ailleurs eu la chance et l’honneur d’exposer mon travail à côté de celui de Dali dans la première galerie française ayant obtenu l’autorisation.Des collectionneurs étrangers détenaient déjà mes tableaux, mais depuis 2010, début de notre collaboration, j’ai pu exposer physiquement mon travail ailleurs qu’en France.
Après la crise économique, les galeries traditionnelles ont disparu pour la plupart. J’ai donc eu la chance de découvrir Carré d’artistes, qui pour moi représente les galeries de l’avenir.
COMMENT SE PASSE VOTRE RELATION AVEC CARRÉ D’ARTISTES AU QUOTIDIEN ?
Notre relation au quotidien se passe bien, nous avons de bons rapports. Les responsables de galeries et moi nous comprenons bien concernant notre façon de travailler. Elles répondent donc bien à mes attentes.RACONTEZ-NOUS VOTRE EXPÉRIENCE AVEC CARRÉ D’ARTISTES
Selon moi, ce qui est important pour réussir est de produire du travail de qualité (je donne beaucoup de ma personne et toujours le meilleur), ainsi qu’une bonne visibilité grâce à l’exposition dans les galeries. Enfin, se renouveler rapidement, notamment grâce à la sollicitation des autres, comme les responsables de galeries, est de rigueur. Picasso réalisait 2-3 tableaux dans la journée et c’est ce qui a fait sa réussite.Un des événements qui m’a le plus marqué depuis que je travaille chez Carré d’artistes est le suivant.
L’année dernière, la galerie de Lille présentait à des clients un de mes tableaux blanc grand format à la lumière du jour dans la rue. Ces derniers ont décidé de réfléchir suite à cette démonstration. Des belges, qui marchaient dans la rue et ont assisté à celle-ci, sont entrés dans la galerie pour savoir si le tableau avait été vendu, car ils cherchaient depuis 5 ans un tableau pour leur chambre. Ils en sont aujourd’hui propriétaires.
(Oeuvre de Thierry Zdzieblo)